2016 : année internationale des légumineuses : des graines pour nourrir l’avenir

L’Organisation des Nations Unies a proclamé 2016 “Année internationale des légumineuses” – AIL 2016*

Année-Internationale-legumineuses-2016-verticalL’AIL 2016 vise à sensibiliser l’opinion publique aux avantages nutritionnels des légumineuses dans le cadre d’une production vivrière durable, à l’appui de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Principaux objectifs :

  • favoriser des rapprochements dans toute la chaîne de production de manière à mieux exploiter les protéines issues des légumineuses
  • renforcer la production de légumineuses à l’échelle mondiale
  • tirer un meilleur parti de la rotation de cultures
  • trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans le commerce des légumineuses.

De l’intérêt des légumineuses en agriculture Bio…

En mode de production biologique, les légumineuses occupent une place prépondérante, tant au niveau agronomique (fertilité des sols, rotations) que pour les productions animales (alimentation).

De nombreux travaux de recherche-expérimentation ont été menés, notamment en Bretagne :

En savoir plus
– Voir les résultats de programmes de recherche-expérimentation recensés sur le site de l’Itab
– Télécharger “Les légumineuses pour des systèmes agricoles et alimentaires durables“, Anne Schneider et Christain Huyghe coord., Ed QUAE, 2015

… aux bénéfices pour l’alimentation humaine

Les légumineuses contribuent à la sécurité alimentaire, elles sont produites et consommées partout dans le monde. Leur richesse en protéines et acides aminés leur confèrent une haute valeur nutritionnelle.

Servies avec des céréales, les légumineuses permettent en effet de satisfaire nos besoins nutritionnels en protéines. Il est donc conseillé de les consommer en association, en alternance voire en substitution de la viande. Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), “Pour obtenir une alimentation équilibrée en acides aminés à partir de protéines végétales, il est ainsi nécessaire d’associer différents aliments végétaux : des graines de légumineuses (lentille, fèves, pois, etc.) avec des céréales (riz, blé, maïs, etc.).”

On notera également que leur intégration en restauration collective constitue un levier pour limiter le surcoût de certains produits Bio. Selon l’Agence Bio*, 73% des établissements s’approvisionnant en produits Bio remplacent certains produits par d’autres moins coûteux : l’introduction de céréales et de légumineuses, avec une large gamme disponible en Bio, figure parmi les solutions retenues, soit en diminuant la quantité de protéines animales compensée par les protéines végétales, soit en proposant occasionnellement des menus végétariens (GEMRCN : possibilité de 2 repas végétariens sur 20 dans le plan alimentaire).

Les pratiques culinaires des cuisiniers travaillant sur l’intégration progressive et régulière de produits Bio intègrent de plus en plus souvent la diminution du grammage des viandes.

Exemples :
– Hachis Parmentier : remplacement de 50% de la viande par des pois chiches (trempés la veille, puis mis en purée), avec succès à condition que la sauce ait du goût : tomates, oignons, ail…
– Pâtes bolognaises : 50% de viande et 50% de protéines de soja gonflées dans l’eau la veille (totale acceptation par les convives).

A cet égard, l’association des protéines végétales / animales constitue réellement un atout pour l’introduction de viandes Bio en restauration collective : manger moins de viande pour manger “mieux” de viande !

* Etude CSA / Agence Bio – Mesure de l’introduction des produits Bio en restauration collective – Mars 2015

En savoir plus sur l’AIL 2016

*mise en œuvre par la FAO, en collaboration avec les gouvernements, les organisations compétentes, les organisations non gouvernementales et autres parties prenantes concernées.

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