[Restauration Collective] Témoignage de Marielle DEPORT Maire déléguée de Châteaugiron (35)

“La stratégie mise en place a été de se faire accompagner pour mieux connaitre les filières, les producteurs…”

Marielle Deport, Maire déléguée de Châteaugiron en charge du Développement Durable et l’Agriculture

Nombre de repas servis chaque jour : 585 repas

Fonctionnement : Cuisine sur place / liaison chaude

Pourcentage de produits Bio (en valeur) : 11%

 

La loi Egalim fixe à 20% la part des produits Bio (en valeur) introduits en restauration collective d’ici 2022. Afin de poursuivre cet objectif (ou d’aller plus loin dans l’introduction des produits Bio), quelle(s) stratégie(s) avez-vous utilisé ?

La stratégie mise en place a été de se faire accompagner pour mieux connaitre les filières, les producteurs, ainsi que les produits les plus faciles à introduire en Bio.

Quels conseils donneriez-vous aux autres collectivités souhaitant se lancer dans la démarche d’introduction du Bio ?

Nos conseils seraient de choisir les produits de base (lait, farine, œufs, riz, pâtes, lentilles, huile d’olive, crêpes, …) dans un premier temps et d’éviter la viande pour laquelle la différence de prix avec le conventionnel est plus élevée. Il est également important de préférer des gros conditionnements et de favoriser les fruits et légumes locaux pour limiter les coûts. Nous conseillons aussi aux collectivités qui souhaitent s’engager dans la démarche de communiquer sur leur projet et de se faire aider par des structures qualifiées : IBB, Manger Bio, etc.

Avez-vous commencé à travailler sur les autres points de la loi Egalim (l’interdiction des contenants en plastique, l’intégration régulière de menus végétariens, la diminution du gaspillage alimentaire, etc.) ? De quelle(s) manière(s) ?

Oui, nous travaillons déjà avec des gros conditionnements pour limiter les emballages individuels (fromage blanc, yaourts, fromage entier coupé, etc.) ainsi qu’avec des coupelles en céramique pour servir les entrées et les desserts. Nos déchets alimentaires sont également valorisés en biométhanisation : collecte d’environ 80kg/semaine tout compris (restes des assiettes, épluchages, serviette en papier, etc.). Et enfin, nous avons amorcé une réflexion sur la confection de repas végétariens pour le restaurant scolaire.

Lire les autres témoignages “La parole aux communes”

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